Stationnement gênant, que faire ? Qui appeler ?Mis à jour le 23/08/ véhicule stationne sur son parking privé non ouvert à la circulation publique, le Code de la route ne s’applique pas, il faut se reporter à l’article L325-12 et aux articles R325-47 à R325-52. Etre victime d’un stationnement gênant implique des questions souvent urgentes. Que faire si un véhicule est stationné devant la sortie du garage de la maison ou devant un portail sur une voie privée ? Comment le signaler ? A qui doit-on faire appel pour dénoncer cela ?Prévenir le Syndic en cas de parties communes Si le parking ne concerne pas les parties communes d’une résidence, le syndic ne peut intervenir même s’il est préférable de le tenir informé. Cependant, si le stationnement appartient à la copropriété, il faut s’adresser au syndic qui déposera un avis dans les parties communes en indiquant que chacun doit respecter sa place. Dans ce dernier cas, c’est au syndic de contacter le Tribunal de Police et faire dresser un procès verbal et non au propriétaire de l’emplacement. Dans le cas d’une propriété privée avec défense d’entrer Si le véhicule stationne sans droit en permanence dans une propriété privée avec la mention “défense d’entrer” indiquée par un panneau d’interdiction de stationner ou par la présence d’une barrière ou d’une chaîne interdisant l’accès aux véhicules des non-résidents, les forces de l’ordre peuvent intervenir après une mise en demeure. Il est conseillé de contacter le propriétaire du véhicule, mais s’il n’est pas joignable, il est possible de contacter le commissariat en demandant les coordonnées du propriétaire de la voiture à l’aide de sa plaque d’ mise en demeure du propriétaire du véhicule est possible par lettre recommandée avec accusé de réception. Ce courrier indiquera les informations du stationnement et la demande de déplacer le véhicule sous 8 jours. Une fois ce délai expiré, il faut contacter la police avec le justificatif de la lettre envoyée qui pourra faire procéder à une mise en le parking privé est ouvert à la circulation publique et que le véhicule est à l’emplacement depuis plus de 7 jours, l’article L417-1 et le stationnement abusif s’applique. La police peut donc être contactée photo Thomas Kohler, photo modifiée.Résultatspour «Système tracter une voiture derrière camping car» - Voyage Forum Devant impossibilité de réserver un emplacement pour RV dans les campground de bryce Canyon pour la période de début mai 2018, j'envisage Avez vous une expérience de ce campground? Pensez vous que pour début Mai, il y a obligation Voyager en camping-car >
Les Etats-Unis prennent enfin le virage de la voiture électrique. Certes, le pays de Henry Ford et du film Cars est encore loin derrière la Chine ou l'Europe les EVs » electric vehicles » n'y ont représenté que 3 % des automobiles neuves vendues en 2021, contre près de 10 % en France. Mais le chiffre devrait dépasser les 5 % en 2022. Les ventes ont presque doublé sur un an et la plupart des grands constructeurs américains se sont lancés à l'assaut d'un marché jusqu'ici dominé par Motors, pionnier avec la petite Bolt, proposera l'an prochain une luxueuse Cadillac ou une sportive Corvette, et vend déjà un monstrueux Hummer électrique. Ford livre depuis le printemps une version sur batterie de la voiture la plus vendue aux Etats-Unis, le pick-up F150 Lightning, après avoir lancé en 2021 une version électrique de sa mythique sportive Mustang, transformée pour l'occasion en SUV sous le nom de Mach-E. Une poignée de start-up, comme Rivian, Lucid ou Canoo, se sont lancées sur les traces de Tesla. Et ce n'est qu'un début le plan Biden de réduction de l'inflation » adopté mi-août par le Congrès, avec ses 370 milliards de dépenses en faveur du climat, fait la part belle aux véhicules électriques made in USA ».
Rien de plus galère que de réussir un créneau en marche a une grosse pression pour le réussir et il est facile de perdre ses moyens...Résultat, on ne le réussit pas du premier coup et on doit recommencer...Heureusement, voici une astuce révélée par un moniteur d'auto-école pour ne plus jamais rater un créneau en marche Placez-vous à environ 1 m. des voitures stationnées. 2. Avancez jusqu'à ce que l'avant de votre voiture soit aligné à l'arrière de la voiture devant Il doit y avoir un espace suffisant derrière pour pouvoir vous Avancez jusqu'à ce que le milieu de vos roues arrière soit aligné avec l'arrière de la voiture à côté de Braquez complètement vos roues vers la Reculez doucement jusqu'à ce que vos roues de devant soient perpendiculaires avec l'arrière de la voiture devant Maintenant, braquez complètement dans l'autre Reculez doucement en gardant vos roues complètement Arrêtez-vous une fois que vos roues de derrière sont parallèles au Tournez légèrement vos roues vers la droite et avancez doucement jusqu'au Une fois proche du trottoir, mettez vos roues Avancez légèrement pour vous mettre au milieu de la voilà , vous savez maintenant comment réussir un créneau à tous les coups -Facile, rapide et efficace, n'est-ce pas ?Fini de recommencer plusieurs fois pour se garer dans une rue !Les repères dans la vidéo vont vous permettre de faire un créneau en marche arrière bien plus sereinement et rapidement qu' évidemment, cette astuce pour se garer fonctionne avec n'importe quelle voiture, que ce soit une Twingo, une Smart, une C3 ou même un votre tour...Vous avez testé cette méthode d'auto-école pour vous garer facilement dans la rue ? Dites-nous en commentaires si ça a marché pour vous. On a hâte de vous lire ! Partagez cette astuce Vous aimez cette astuce ? Cliquez ici pour l'enregistrer sur Pinterest ou cliquez ici pour la partager avec vos amis sur Facebook. À découvrir aussi L'Astuce Infaillible Pour Réussir Votre Créneau à Tous les Pour Réussir un Créneau à Chaque Fois Révélée Par un Conducteur de BusQuellevoiture avec 3 vraies places à l'arrière ? Soumis par besoindeparler le jeu, 2012-10-18 08:47 . Mes parents doivent changer de voiture et comme on l'utilise beaucoup aussi il aimeraient qu'elle nous convienne. En allant regarder 1-2 garages on a été surpris avec mon mari du nombres de voitures à l'arrière desquelles il n'y a pas 3 vraies places. on a deux La définition des accidents en chaîne Un accident en chaîne est un accident dans lequel les voitures circulaient sur la même voie, dans le même sens, lorsqu’à la suite d’un ralentissement ou d’un arrêt, l’une percute celle qui la précédait, entraînant derrière une ou plusieurs collisions. Les chocs sont donc plein arrière pour le premier, avant et arrière pour ceux qui suivent, et avant pour le dernier. Toute autre configuration exemple implication d’un véhicule venant en sens inverse est qualifiée de carambolage. Remplir le ou les constats Si vous étiez en première position, un seul constat est vraiment nécessaire avec celui qui vous a heurté à l’arrière, mais un constat avec celui placé en troisième position est utile, ne serait-ce que pour avoir ses coordonnées et celles de son assurance. Placé en position intermédiaire, il vous faut remplir deux constats, l’un avec celui qui vous précédait, le second avec celui qui vous suivait. Celui placé en queue ne complète de constat qu’avec le conducteur le précédant, sa position lui conférant une responsabilité totale. Si des circonstances particulières lui permettent de réduire sa faute, il peut avoir intérêt à échanger avec la tête de file pour obtenir son témoignage. Sur le formulaire, il ne faut pas omettre de signaler qu’il y a plus de deux véhicules rubrique 4 et la présence de blessés le cas échéant rubrique 3. Les cases pouvant être cochées sont nombreuses selon le mode de circulation Pour le premier 3 prise d’un stationnement en marche avant, 5 entrée dans un parking, 7 sens giratoire, 12 virait à droite, 13 virait à gauche. Pour celui qui heurte la voiture qu’il suivait 8 Les points de choc rubrique 10 ne doivent pas faire apparaître de collision latérale même arrière. Enfin, il est conseillé de dessiner tous les véhicules s’ils ne sont pas trop nombreux sur le croquis rubrique 13 afin qu’apparaissent tous les intervenants et que la typologie de l’accident soit avérée. Projection ou pas La position intermédiaire dans la file est inconfortable car, outre d’avoir des dommages avant et arrière, il y a en plus le doute sur les circonstances exactes de l’accident. Soit la voiture est entrée en collision avec le véhicule la précédant pour être ensuite heurtée par le suiveur, soit elle a été projetée par ce dernier et dans cette hypothèse, le fait qu’elle était à cet instant immobilisée est malaisé à prouver. La projection peut être démontrée par la reconnaissance du fait par le suiveur sur le constat rubrique 14, ou par le témoignage du conducteur de tête qui, dans ce cas, n’a ressenti qu’un seul choc, encore que la simultanéité des collisions autorise rarement cette démonstration. Dans ce type d’accident, la clé est de savoir qui a commis un défaut de maîtrise art. R413-17 Code de la route. A s’arrête pour laisser passer un piéton. B freine et heurte A. C percute B. B a-t-il été projeté sur A ou était-il déjà entré en collision avec A lorsque C l’a heurté à l’arrière ? Accident en chaîne qu’en dit la Convention IRSA ? Elle consacre tout un chapitre titre 4 à ce type d’accident et les grands assureurs dédient un service entier à gérer ce cas de figure. Constatant que la démonstration de la projection était souvent impossible, ils ont décidé de l’ignorer en statuant sur les droits à indemnisation selon la place tenue dans la file Chaque assureur supporte le recours dommages arrière et, s’il y a lieu, avant de celui couvrant le véhicule qui précédait en fonction de ces responsabilités. La Convention ne liant que les assureurs, ce système de partage n’est normalement pas opposable aux automobilistes. Si le dernier d’entre eux doit indéniablement avoir une responsabilité sanctionnant son manque de maîtrise ou son non-respect des distances de sécurité, celui ou ceux en position intermédiaires ne devraient être pénalisés que si une faute est démontrée à leur endroit L. 5 juillet 1985 dite Loi Badinter. La lecture des forums internet montre que l’IRSA prévaut souvent pour l’indemnisation comme pour le recours entre assureurs. Exemple Quelques cas particuliers Les véhicules sont partiellement dans le prolongement les uns des autres Les véhicules sont partiellement dans le prolongement les uns des autres. L’IRSA reste applicable pourvu que les dommages soient bien placés à l’arrière du véhicule qui précède. Ainsi dans l’exemple ci-dessus Les assureurs de A et B exercent chacun un recours total contre C. L’assureur de C réclame 50 % des dommages de son assuré à D. L’assureur de D n’a aucun recours et son assuré n’est indemnisé que s’il a une garantie dommages accidentels ». Pareillement, si les véhicules en fin de file C et D sont côte à côte et ont embouti B, seul au milieu de la file. Leurs assureurs subiront chacun un recours de 25 % des dommages de B. Ce mode de règlement n’est retenu que si les véhicules impliqués circulant l’un à côté de l’autre ne se sont pas heurtés. Dans cette dernière hypothèse, les assureurs considèrent qu’il s’agit d’un carambolage passible d’un autre type de gestion. L’un des véhicules n’est pas assuré Prenons l’exemple de l’accident en chaîne impliquant trois voitures et supposons que B n’est pas assuré ou est garanti par l’État ou est couvert par un assureur non-adhérent à l’IRSA une compagnie étrangère par exemple. Il n’est pas possible d’appliquer la Convention à celui-ci ou à son assureur non-adhérent. Pourtant, il faut bien indemniser A. C’est l’assureur de C qui subit le recours de A 100 %. Cet assureur exerce ensuite un recours contre B sur la base du Code de la route puisque l’IRSA ne s’applique pas entre eux pour récupérer, au moins partiellement, ses débours mais il doit aussi, sur les mêmes bases, accueillir le recours de B pour les dommages subis par celui-ci. Généralement, une âpre discussion s’instaure alors quant à savoir s’il y a ou non projection voir le schéma ci-dessous. Dans les cas plus complexes où il y a plusieurs assureurs IRSA derrière le véhicule B, ceux-ci se partagent la charge des dommages de A et l’indemnisation éventuelle de B. Si le véhicule non assuré à un adhérent de l’IRSA est placé en fin de file et est responsable selon le Code de la route, l’IRSA s’applique entre les assureurs adhérents qui disposent d’un recours contre lui, ce que le visualise le schéma ci-dessous. Compte tenu de la complexité et des aléas d’un tel recours, il est fréquent que certains assureurs attendent que leur réclamation contre le non-assuré soit validée avant de régler leur assuré du montant du recours perçu, sauf à ce que celui-ci ait souscrit une garantie dommages accidentels ». Responsable pour excès de lenteur Si l’excès de vitesse est une faute pouvant entraîner une responsabilité, une vitesse anormalement trop faible en est également une. Un automobiliste circulait ainsi à vitesse réduite sur une voie rapide vitesse limitée à 110 km/h, ne voulant pas manquer une sortie sur sa droite. L’usager qui le suivait freine brusquement pour éviter la collision mais celui-ci est heurté par un troisième véhicule, lui-même percuté par une autre voiture. L’accident se solde par un mort et deux blessés graves. Le conducteur, cause initiale de l’accident, souligne qu’il n’est pas fautif de diminuer son allure pour l’adapter à une manœuvre imminente autorisée. Il n’en est pas moins condamné pour homicide et blessures involontaires du fait d’un manquement à l’obligation de prudence et de sécurité visé à l’article R 413-19 du Code de la route. Certains autres protagonistes sont condamnés pour défaut de maîtrise de leur véhicule ou pour insuffisance des distances de sécurité Cass. Crim., 11 janvier 2011, n° 10-80550. L’IRSA n’a sans doute pas retenu l’implication du conducteur lent et donc sa responsabilité car il n’a pas été heurté et la faute qu’il a commise n’est pas visée par le barème de la Convention. On peut en déduire que si le conducteur de tête avait été heurté à l’arrière, il aurait supporté une part importante de responsabilité car son comportement était volontaire, alors que les autres automobilistes pouvaient arguer de la surprise. Toutefois, l’application de l’IRSA, en considérant que tous les véhicules se trouvaient l’un derrière l’autre, l’aurait absout de toute responsabilité. Un accident en chaîne est-il scindable ? Fréquemment, l’accident en chaîne présente plusieurs phases un groupe de véhicules entrés en collision forme un obstacle causant un nouvel accident à partir d’un véhicule arrivé sur les lieux mais ayant su s’arrêter. La justice considère généralement qu’il s’agit d’un accident unique, qualifié de complexe », la seconde collision étant la suite de la première. Ainsi, sur une route nationale, une voiture percute un chien en divagation et s’immobilise. Derrière elle, un autre usager parvient à s’arrêter mais il est heurté par un scooter sur lequel le conducteur et sa passagère sont blessés. Les magistrats écartent la prétention de l’assureur de responsabilité du propriétaire du chien qui considérait qu’il y avait deux accidents distincts, ce qui l’affranchissait d’avoir à participer à l’indemnisation des deux blessés, sa responsabilité se bornant alors aux dommages à la voiture ayant percuté l’animal art. 1385 Code civil. Les juges relèvent que le choc avec le chien était la cause première de l’accident impliquant la moto et qu’en conséquence, il fallait considérer un seul accident dont ils partageaient la responsabilité à 50 % entre le propriétaire du chien et le conducteur du scooter pour défaut de maîtrise CA Bastia, 2 décembre 2015, n° 14/00512. L’application de l’IRSA conduit à distinguer deux accidents le choc avec le chien qui relève du droit commun puisqu’il n’y a qu’une voiture impliquée, la collision entre la moto et la seconde voiture qui était parvenue à s’arrêter et donc n’avait commis aucune faute. Le deux-roues est alors responsable à 100 % cas 10 du barème. Flottes Expert - Le traitement des accidents dans l’entreprise Changement de file et dépassementChocs arrière, pas si près !Accidents de sens inverse, attention danger !Priorité aux intersections un droit relatifPanneau routier Stop », ce n’est pas une priorité absolueLa perte de contrôle, limiter les dégâtsLorsque la manœuvre de sauvetage n’évite pas l’accidentSortir d’un stationnement, situation de tous les dangersLes feux rouges, grillés ou pasL’aire de stationnementLieux non ouverts à la circulation publique, un dédale juridiqueTraitement des accidents en file indienne, l’accident en chaîneTraitement des accidents pour y voir clair dans les carambolagesL’accident mystère des circonstances indéterminéesAccidents d’éclairage ou de signalisationSignalisation routière sous le signe du respectSécurité routière, de nouvelles mesuresTraitement des accidents – À toute vitesseAssurance la TVA sur les réparations 1/3Assurance la récupération de la TVA sur les réparations 2/3Assurance la récupération de la TVA sur les réparations 3/3Accident de la circulation l’importance du témoin Onopterais donc pour une voiture 6 places (3 devant et 3 derrière). Numération : aspect ordinal. Jusqu'à l'âge de 10 ans, les enfants ne sont pas autorisés à s'asseoir à l'avant de la voiture.
Bien installer son enfantQuelques conseils pour savoir où placer son siège auto, éviter de commettre les erreurs classiques et bien utiliser le rehausseur siège du groupe 2/3 et équivalent i-Size. SOMMAIRE1. Après l'achat2. Jusqu'à 10 ans, au moins3. À quelle place ?4. Face ou dos à la route5. L'intérêt du rehausseur6. Les erreurs à ne pas commettre7. Jamais dans le Caddie 40 % des accidents mortels chez l'enfant passager surviennent lors de trajets inférieurs à 3 km. Même à seulement 50 km/h, un enfant non attaché encourt les mêmes risques que s'il tombait du quatrième étage. Conclusion il faut toujours attacher votre enfant dans son siège, même pour les courts trajets. Après l'achat Les notices ne sont pas toujours limpides... Le mieux est d'étudier tranquillement le mode d'emploi pour se familiariser avec le siège et de l'installer au calme, sans attendre d'en avoir besoin. Jusqu'à 10 ans, au moins Selon la réglementation, un enfant doit toujours être installé dans un siège homologué, adapté à sa morphologie et à son poids jusqu'à 10 ans art. 412-2 du code de la route. Certes, le même article prévoit une dérogation pour les enfants dont la morphologie est adaptée au port de la ceinture de sécurité sans rehausseur, ndlr ». Mais la notion est floue comment la définir en cas de contestation entre le conducteur et les forces de l'ordre ? Concrètement, il vaut mieux, au contraire, continuer à utiliser un siège après 10 ans si besoin est, c'est-à -dire si votre enfant n'est pas très grand. On peut s'en passer à partir du moment où, sans rehausseur, la sangle supérieure de la ceinture passe au milieu de la clavicule, sans cisailler le cou. Toujours selon la réglementation, les sièges auto ne sont pas obligatoires dans les taxis... mais si votre bébé est dans un siège transportable type Maxi Cosi, n'hésitez pas à l'attacher. À quelle place ? À l'arrière, sauf si... Le code de la route art. 412-3 prévoit aussi l'interdiction de transporter un enfant de moins de 10 ans à l'avant du véhicule. Mais il existe des exceptions. La plus notable est l'utilisation d'un siège dos à la route. Son installation à l'avant est autorisée, mais attention à l'airbag en se déclenchant, il peut tuer le bébé, à cause du choc ultraviolent que subira sa nuque. Il faut impérativement que le véhicule ne soit pas équipé d'airbag frontal du côté du passager, ou que celui-ci soit désactivé. Certains véhicules le permettent grâce à un interrupteur spécial, ou parce qu'ils détectent automatiquement la présence d'un siège auto à l'avant. Autres exceptions si le véhicule ne comporte pas de siège arrière ou si celui-ci est dépourvu de ceinture de sécurité ou encore si les sièges arrière sont momentanément inutilisables ou occupés par d'autres enfants de moins de 10 ans sur leurs sièges. Il faut alors reculer au maximum le siège du passager avant. Il n’est pas nécessaire de désactiver l’airbag frontal si le siège auto est installé face à la route. Dans tous les cas, il faut s’assurer que le siège est bel et bien prévu pour pouvoir être installé à l’avant, en se reportant au manuel d’utilisation. Si possible, au centre La place centrale à l'arrière est la moins exposée. En effet, si l'enfant est bien attaché, seule la force exercée par la ceinture peut engendrer de légères blessures. Alors que s'il est assis sur le côté, en cas de choc latéral, il peut être impacté par la portière avec à la clé des traumatismes beaucoup plus graves. Même chose en cas de choc frontal l'enfant assis au centre n'aura pas d'obstacle devant lui, alors que, pour ceux assis sur les côtés, la tête peut venir heurter le siège avant. Malheureusement, la place centrale arrière n’est souvent qu’une place d’appoint, inutilisable avec un système de retenue pour enfant. Face ou dos à la route Le dos à la route » est la position à adopter dès la naissance et le plus longtemps possible. D’ailleurs, la réglementation oblige à installer les enfants dos à la route jusqu’à 9 kg et pour les nouveaux modèles homologués selon le règlement R129 i-Size, ils doivent avoir plus de 15 mois. En effet, les vertèbres cervicales des bébés sont très fragiles, jusqu'à 2 ans. En cas de choc frontal du véhicule, cas d'accident le plus fréquent, c'est dos à la route que cette zone sensible du corps sera le mieux protégée. Malheureusement, au bout de quelques mois, les sièges deviennent trop petits pour supporter un bébé dans cette position, notamment parce qu'aucun espace n'est prévu pour ses jambes. L'intérêt du rehausseur Si les parents comprennent très bien l'utilité de sangler un bébé dans sa coque protectrice, ils entrevoient parfois difficilement l'intérêt du rehausseur siège du groupe 2/3 ou i-Size de 100 à 150 cm, destiné aux plus grands enfants. Celui-ci est pourtant indispensable. - Un bon positionnement de la ceinture La présence du rehausseur permet de positionner la ceinture de manière à ce que, au-delà de son rôle de protection, elle fasse le moins de dégâts possibles en cas de choc. Une ceinture bien positionnée passe au milieu de la clavicule et en haut des cuisses. En cas de choc, elle peut faire quelques dégâts sur la clavicule et les os du bassin, mais le plus souvent sans grande gravité. Sans rehausseur, elle sera mal positionnée et passera sur le cou et le ventre. En cas de choc, c'est la partie cervicale qui risque de souffrir, mais aussi les viscères abdominaux risques d'éclatement, d'hémorragie.... La présence de rehausseur évite aussi le sous-marinage, c'est-à -dire la tendance qu'aura le corps de l'enfant à glisser sous la ceinture en cas de choc, ce qui conduira la sangle ventrale à exercer une force importante sur son abdomen. La matière utilisée pour la fabrication des sièges, plus ferme que la banquette de la voiture, évite ce phénomène, et le cheminement de la sangle sous-abdominale en cas de présence de rehausseur aussi. - Jamais de coussin Pressé de prêter votre rehausseur ou obligé de transporter un copain de votre progéniture, vous êtes parfois tenté de glisser un coussin sous les fesses de l'enfant pour faire office de rehausseur. C'est une mauvaise idée. Car en cas de choc, la présence du coussin va favoriser le sous-marinage. À la limite, même si ce n'est évidemment pas conseillé, mieux vaut mettre un enfant directement sur la banquette de la voiture que sur un coussin. - Toujours à dosseret Certains rehausseurs ne comportent pas de dosseret dossier ou, dans certains cas, il est amovible. Or, sa présence est importante car les retours sur les côtés offrent une certaine protection en cas de choc latéral. En outre, lorsque l'enfant s'endort, il aura tendance à appuyer la tête sur les côtés du dosseret. S'il n'y en a pas, il va le plus souvent s'affaisser vers l'avant et la sangle supérieure de la ceinture sera positionnée sur son abdomen. Cela dit, cette position penchée vers l'avant n'est pas toujours évitée par la présence du dosseret. C'est pourquoi certains rehausseurs offrent une possibilité d'inclinaison vers l'arrière, qui augmente les chances de positionnement correct en cas d'endormissement. Sans dossier, la ceinture n'est pas guidée et elle cisaille le cou de l'enfant. De plus, la protection en choc latéral n'est pas assurée. En haut, rehausseur sans dossier ; la ceinture cisaille le cou de l’enfant. En bas, exemple de groupe 2/3 avec dossier et guide de ceinture. Les erreurs à ne pas commettre Régulièrement, des enquêtes menées par les instituts de recherche ou les associations type Prévention routière montrent que les enfants sont mal attachés. Attention à ne pas commettre les erreurs classiques - pour tous veiller à ne pas tordre la ceinture ou le harnais. L'effet ficelle » concentre les forces exercées en cas de choc ; - installer l’enfant dos à la route le plus longtemps possible. C’est obligatoire jusqu’à 9 kg, et pour les sièges homologués R129 i-Size, jusqu’à 15 mois ; - pour les groupes 0 et 0+ et équivalents i-Size naissance à 45 cm ne pas inverser les passages des sangles thoracique et sous-abdominale. Normalement, en position dos à la route », la sangle inférieure passe sous le siège ou à travers des crochets placés devant l'enfant, et la sangle supérieure derrière le siège. Par ailleurs, pour les sièges qui sont utilisables ensuite en position face à la route », attention au changement de passage des sangles bien étudier la notice ; - pour les groupes 1 et équivalents i-Size de 61 à 115 cm veiller à faire passer la sangle au bon endroit dans la coque et à bien régler le harnais. Il doit être aussi ajusté que possible. L'enfant ne doit pas pouvoir enlever une bretelle, ce qui serait dramatique en cas d'accident. Attention aussi l'hiver, si le harnais a été réglé sur l'enfant habillé et qu'il finit par retirer un vêtement épais, type doudoune il faut alors l'ajuster à nouveau ; - pour les rehausseurs s'il y a des accoudoirs, la sangle inférieure doit évidemment passer en dessous et non au-dessus, position qui engendrerait des dégâts importants dans l'abdomen en cas de choc. Quant à la sangle supérieure, en l'absence de guide-sangle, il faut veiller à chaque fois à son bon positionnement au milieu de la clavicule. Trop proche du cou, elle risquerait de provoquer des lésions au niveau cervical en cas de choc. Pire encore, lorsque la ceinture cisaille le cou, l'enfant, gêné, peut finir par être tenté de la glisser sous l'aisselle. Dans ce cas, le thorax et l'abdomen sont les premiers atteints en cas de choc. - pour les sièges Isofix ne pas oublier de déployer la jambe de force ou d’attacher la sangle anti-rotation. Jamais dans le Caddie Certains sièges auto pour tout-petits sont facilement transportables par une anse et font aussi office de transat. D'où la tentation de les installer dans le chariot du supermarché. Un geste à bannir ! Plusieurs accidents dont au moins un mortel ont été rapportés le chariot n'étant pas conçu pour cette utilisation sauf exception, alors indiquée, le siège peut très facilement basculer. La Commission de sécurité des consommateurs CSC avait demandé, à l'automne 2001, l'apposition de dispositifs d'avertissement, par exemple des autocollants barrés de rouge. Pour voir en vidéo les conséquences d'un siège auto mal installé, ou pire, de l'absence d'un siège auto, cliquez ici.
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