A Gaza, le prix de l'essence est l'un des plus élevés du Moyen-Orient et la population l'une des plus pauvres. Pour remédier à cette crise, Mahmoud al-Kafarneh et ses frères ont eu une idée faire brûler des bouteilles de plastique pour en extraire du solution économique et pratique, comme il y en a beaucoup dans l'enclave sous strict blocus israélien depuis 15 ans, mais qui représente aussi une potentielle "catastrophe" environnementale et sanitaire, s'alarment les un terrain poussiéreux de Jabalia, dans le nord frontalier d'Israël, Mahmoud allume des bûches sous une cuve métallique remplie d'une tonne de plastique afin de distiller le pétrole qui le cuve -recouverte de boue pour conserver la chaleur- est reliée à un tuyau faisant passer ces émanations dans un réservoir d'eau qui condense la vapeur et la refroidit pour obtenir un carburant "Made in Gaza", non sans causer des fumées noirâtres et travailleur palestinien trie des produits en plastique dans un atelier dans le nord de la bande de Gaza, le 23 août 2022 / AFP "Nous avons commencé nos expérimentations en 2018. Nous cherchions sur internet. Nous avons fait beaucoup d'essais et d'erreurs et, après huit mois de tests, nous avons réussi à extraire notre premier carburant", explique Mahmoud, 25 cuvée produit près de litres de carburant, dit-il à l'AFP. Mais entre chaque opération, son équipe doit attendre huit heures pour que le réservoir se refroidisse puis soit nettoyé. Le plastique y fond à plus de 200 degrés, selon Mahmoud."Notre méthode est vraiment rudimentaire avec uniquement des équipements locaux. L'extraction dure de 12 à 14 heures", employés portent gants et masques et d'autres non. "Il n'y a pas de risques et cette zone, industrielle, n'est pas habitée", soutient Mahmoud. Mais Ahmed Hillis, directeur de l'Institut national pour l'environnement et le développement à Gaza, s'alarme lui d'un phénomène "catastrophique" car dépourvu de tout ouvrier palestinien prépare le plastique avant de la faire fondre pour en extraire du pétrole dans un atelier dans la bande de Gaza, le 23 août 2022 / AFP "La méthode utilisée est rudimentaire et nuit beaucoup aux travailleurs", explique-t-il à l'AFP, notamment en raison de l'inhalation de gaz toxiques. Et le réservoir, rouillé, est "une bombe à retardement car il peut finir par exploser" sous la chaleur, à Gaza, micro-territoire peuplé de 2,3 millions de Palestiniens, l'enjeu sanitaire se fait doubler par la réalité "Moitié prix" -Contrôlée par les islamistes du Hamas depuis 2007, la bande de Gaza a une économie exsangue. Le taux de chômage avoisine 50% et le salaire horaire moyen avoisine les deux le litre de fioul acheminé depuis Israël est passé autour de 2,45 euros dans le sillage de la guerre en Ukraine, la situation est devenue difficilement le carburant artisanal de Mahmoud a fait tourner bien des têtes. Sur le port de Gaza, Abd al-Muti al-Habil, 23 ans, l'utilise pour remplir le réservoir de son ouvrier palestinien verse du carburant produit par du plastique dans la bande de Gaza, le 23 août 2022 / AFP "Elle coûte la moitié du prix de son équivalent israélien. Elle n'a aucun défaut, elle est de même qualité, n'affecte pas le moteur et a même un rendement élevé", dit-il à l' nuit ou presque, les pêcheurs partent pour des heures en Méditerranée à bord de rafiots tractés par des moteurs. "Nous avons besoin d'environ 900 litres de fioul par jour et je ne peux pas compter sur le carburant venu d'Israël car il coûte trop cher. Malheureusement, les quantités de carburant artisanal livrées ne suffisent pas. Je ne reçois que 500 litres tous les deux jours", Glaneurs de plastique -Bercée par la Méditerranée mais sans capacités suffisantes de désalinisation, Gaza est le royaume des bouteilles d'eau en plastique. Dans un garage de l'est de la ville de Gaza, des hommes trient des piles de plastique de plusieurs mètres de haut, glanées dans les rues avant d'être transformées par Mahmoud réservoir relié à une cuve permet l'extraction de carburant de produits en plastique dans la bande de Gaza, le 23 août 2022 / AFP "Nous achetons le plastique, le trions et le broyons dans une machine pour le rendre doux comme des grains de riz. Puis nous l'emballons dans des sacs et le revendons", détaille l'un d'eux, Imad cette machine aussi à besoin d'énergie. Or à Gaza, l'unique centrale ne suffit pas pour répondre à la demande et les pannes d'électricité s'étirent sur 11 heures par jour."On s'arrête quand le courant coupe. On doit travailler la nuit parfois, s'il y a de l'électricité", soupire-t-il. Et pour alimenter en fioul la centrale de Gaza, le petit atelier de Mahmoud et ses frères ne suffit définitivement pas.Recherchesrécentes : Prix du mazout dans le 42, Bioethanol en haute savoie, Pompe a gasoil a cha mps sur marne, Station elf sp95, Prix carburants dans le 87, Station essence par chequier autoroute clermont ferrand, Gasoil moin cher 62, Intermarché audincourt carburant, Pompe a essence moins chere seine et marne, Station service bioethanol nievre, Vente de fioul a la À quelques jours de la rentrée et alors que le flot de véhicules sur la route du retour s’intensifie chaque week-end, les prix à la pompe semblent se stabiliser. La fin de plusieurs semaines de baisses prix à la pompe se la dernière ligne droite des vacances scolaires, ceux qui ont pris la route du retour la semaine dernière l’ont certainement constaté après plusieurs semaines de baisse, les prix du carburant se stabilisent. Selon les chiffres transmis par le ministère de la Transition écologique, la semaine dernière, le prix moyen du litre de sans-plomb 95-E10 était de 1,7305 €. Une très légère baisse par rapport à la semaine précédente, quand le litre d’essence se vendait alors en moyenne en France à 1,7362 €. Le SP95 a quant à lui perdu un centime, s’établissant à 1,77 €, tout comme le SP98 1,83 €. Concernant le gazole, la surprise est même mauvaise puisque la tendance est de nouveau à la hausse, le prix moyen passant de 1,80 € il y a deux semaines à 1,84 € la semaine dernière. En augmentation également, le GPL passe pour sa part de 0,8594 € à 0,8677 €. Une légère hausse des prix à la pompe constatée alors même que dans le même temps le baril de Brent poursuivait sa baisse sur les marchés, s’échangeant contre 98,20 $ l’unité, soit une nouvelle baisse de 6 $ en une semaine. À quelques jours de la rentrée et de la reprise massive de l’activité, et donc du trafic routier, le gouvernement entend pour sa part mettre les bouchées doubles sur la remise accordée sur le prix du litre de carburant elle atteindra 30 centimes € en septembre avant de baisser progressivement à partir de novembre, puis de disparaître. EnFrance, le prix du carburant va donc redescendre à 1,50 euro le litre dès le 1er septembre. Une décision destinée à soutenir le pouvoir d'achat, mais elle va à l'encontre des objectifs
Echecde « ADO Solutions », Ferro Bally fait une analyse de l’augmentation du prix de carburant en Côte d’Ivoire depuis ce 1er juin 2022. Les Ivoiriens vont trinquer. Car, l’or noir donne des idées noires au pouvoir ivoirien. Si le prix du gasoil, depuis le début de l’année 2022, est figé à 615 FCFA, celui du super fait yoyo
Tout sauf des hausses de salaires. Pour soutenir le pouvoir d’achat des Français, la CPME a dégainé ses propres propositions sur cet enjeu-clé du débat public. Le sujet est au cœur de la campagne des prochaines élections législatives et au menu d’un futur projet de loi, promis pour cet été par le gouvernement. En amont de ces deux rendez-vous, l’organisation patronale monte donc au créneau et affiche clairement la couleur. Non aux "injonctions" à augmenter les salaires, comme a pu l’exprimer le ministre de l’Économie Bruno Le Maire "Toutes [les entreprises] ne sont pas en capacité de le faire". Non, également, à leur indexation automatique sur l’inflation, proposition avancée, entre autres, par l’insoumis François Ruffin ce "serait une erreur fondamentale" et "préjudiciable à tous". À la place, la CPME plaide plutôt pour donner "plus de souplesse" aux chefs d’entreprise, de telle sorte qu’ils soient incités à récompenser leurs salariés. Si, et seulement si, ils le peuvent. Simplifier les dispositifs de partage des bénéfices La moitié des propositions patronales vise ainsi à déverrouiller tous les éléments de rémunération alternatifs au salaire. Pour inciter les entreprises en bonne santé à y recourir plus massivement, la CPME plébiscite trois ajustements. Sur l’intéressement, l’employeur devrait pouvoir déterminer le montant versé à chaque travailleur sur la base de "critères individuels", et plus seulement collectifs. Autrement dit, il s’agirait de différencier les primes en fonction de "l’implication réelle de chacun". Sur la participation, le calcul de la "réserve spéciale" devrait être simplifié. Question de "lisibilité", l’idée étant que la somme réservée au personnel, au titre de ce dispositif d’épargne salariale, soit plus directement liée aux résultats de la société. Sur la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dite "prime Macron", son versement devrait être fractionnable en plusieurs fois au cours d’une même année. Motif invoqué "tenir compte de la trésorerie des entreprises". Défiscaliser les heures supplémentaires La proposition figurait déjà en bonne place dans le programme de la confédération pour la dernière élection présidentielle rien d’étonnant, donc, à retrouver la défiscalisation des heures supplémentaires au centre de son "pack pouvoir d’achat". Plus précisément, "au-delà de la 35e heure, un salarié serait payé 25 % de plus, mais les charges patronales n’augmenteraient pas", car la CPME demande leur plafonnement. Pour les entreprises, la mesure aurait l’avantage de répondre à leurs besoins de main-d’œuvre, sans passer par la case recrutement, fait valoir le patronat. Manière aussi d’accorder plus de salaires, mais pas sans contrepartie. C’est le retour du fameux "travailler plus, pour gagner plus". Freiner la flambée des prix du carburant sur fonds publics Ces propositions peinent toutefois à répondre à l’urgence immédiate que représente l’envolée du coût de la vie. Sur ce point, la CPME s’intéresse uniquement à la problématique des prix du carburant. Et renvoie la patate chaude à l’État. Elle demande ainsi une nouvelle révision du barème kilométrique déjà revalorisé en février et la transformation de la déduction fiscale sur les frais professionnels réels "en crédit d’impôt, restituable mensuellement". Cette dernière évolution permettrait d’en faire bénéficier les personnes non-imposables. Au passage, la CPME rejette une proposition du Medef, sans toutefois le nommer. Lui aussi réticent à céder aux appels du gouvernement sur les hausses de salaires, son président Geoffroy Roux de Bézieux avait appelé, le 1er juin, à la création d'"une prime défiscalisée […], adaptée au kilométrage des gens […] et financée par les entreprises qui le peuvent". Problème, pour la confédération des PME "Beaucoup, notamment parmi les plus petites, n’auraient pas les moyens de mettre en place un hypothétique chèque carburant exonéré de charges sociales". En attendant l’issue de ces querelles et l’arbitrage du gouvernement, les salariés, eux, paient déjà la note, qu’ils le veuillent ou non les prix du sans plomb ont battu leurs records historiques dans la semaine du 30 mai au 3 juin, quand ceux du gazole n’ont jamais été aussi élevés que depuis début avril et l’instauration de la "remise carburant". Deux mois après son instauration, cette baisse de 18 centimes par litre se retrouve déjà effacée. Invisible pour les usagers, mais pas indolore pour l’État ce geste devait initialement lui coûter plus de 2 milliards d’euros pour quatre mois. À n’en pas douter, ce sera plus la mesure sera prolongée sur août, a récemment confirmé le gouvernement.
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